L’ancien gardien étoile des Canadiens de Montréal Carey Price s’est confié sur sa nouvelle vie à Kelowna, en Colombie-Britannique, lors d’un long entretien avec le réputé et vénérable journaliste Dave Stubbs.

Price a entre autres avoué que les matchs de hockey lui manquaient, mais qu’ils lui manqueront encore plus pendant la saison hivernale.

«Je suis normalement occupé à l’automne et les enfants retournent à l’école. Mais la saison dernière, aux mois de décembre, janvier et février, je me disais : « Bon sang… » C’est à ce moment que j’aurais vraiment voulu jouer.»

Le légendaire docteur David Mulder a récemment expliqué pourquoi Price ne reviendra plus jamais au jeu. En gros, sa blessure à un genou en cachait une autre.

«Il était blessé au ménisque alors nous l’avons envoyé à New York pour une opération et pendant celle-ci, le chirurgien a constaté que le fémur avait perdu tout son cartilage. C’était une surprise et c’est ce qui a mis fin à sa carrière», a expliqué Mulder aux médias, en marge d’une soirée de gala au Centre Bell. 

Lors de son entretien avec M. Stubbs, Price est revenu plus en détails sur cet épisode. Une intervention chirurgicale possible aurait consisté à prendre du cartilage dans l’os du genou et le transplanter autour du fémur. Mais l’opération était intrusive et n’offrait aucune garantie. 

Quand Price a tenté un retour au jeu lors de la saison 2021-2022, son plan était de renforcer son genou pour s’adapter à sa nouvelle réalité. Cette approche avait malheureusement ses limites. Il a fini par jouer cinq matchs, mais il n’était pas confortable. 

«C’était difficile, a-t-il avoué. Je sentais que quelque chose clochait. Chaque fois que j’essayais de revenir, c’était à pas de tortue. Chaque fois que je m’approchais d’un retour, le genou enflait à nouveau. Il devenait tellement enflé que je ne pouvais pas adopter les positions préconisées par un gardien de but sur la patinoire. 

«Chaque fois que je patinais, le genou enflait. J’ai fait du mieux que je pouvais. Je prenais des anti-inflammatoires, mais ils n’ont pas vraiment aidé. Je me suis fait piquer à quelques occasions pour passer à travers, mais ces derniers matchs ont été durs.»

Aujourd’hui, l’ex-athlète se sent plutôt bien, mais certaines activités de son quotidien vont parfois provoquer un enflement soudain du genou et lui rappeller pourquoi il ne pourrait pas enfiler les jambières à nouveau.  

Sur papier, Price est encore un membre des Canadiens, mais l’équipe a enfoui son contrat de 10,5 millions $ par année, valide jusqu’en 2026, sur la liste des blessés à long terme. 

Price dit toutefois être prêt à lever sa clause de non-mouvement pour aider Kent Hughes si ce dernier parvient à l’échanger.





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